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Le Figaro
2 days ago
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Bourse de Paris: un CAC 40 stable en pleine période de résultats semestriels, Danone s'envole grâce à la Chine
La Bourse de Paris grappille quelques points grâce aux solides résultats d'entreprises. Les marchés financiers sont principalement concentrés par la vague de publications semestrielles et la décision de la Fed. La tendance du marché Les résultats des sociétés sont les principaux moteurs de la hausse des Bourses européennes cette semaine. La guerre commerciale est passée au second plan, même l'annonce de 25% de surtaxes américaines contre l'Inde n'a pas bousculé les places boursières. Ce mercredi, le CAC 40 a oscillé autour de l'équilibre à l'ouverture, mais cette hésitation a laissé place à un nouvel envol par la suite. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Cet enthousiasme est notamment venu des publications rassurantes de Danone, L'Oréal et Kering. À l'inverse, Hermès, première capitalisation française, est toujours victime d'un ralentissement de ses ventes en Chine, à l'exception de l'insubmersible secteur de la maroquinerie. Les chiffres du PIB français ont également permis de doper cette dynamique dans la matinée afin d'atteindre un pic vers midi. Comme lors des dernières séances, l'indice français n'a pas réussi à maintenir le rythme et a fini par s'essouffler. Publicité Une deuxième vague d'optimisme n'est pas venue des États-Unis car Wall Street retient son souffle avant la publication des résultats de quatre des «Sept Magnifiques» en moins de 24 h. La décision de la Fed, attendue à 20 h heure française, retient également l'attention des marchés financiers. Dans ce contexte, le CAC 40 a fortement ralenti dans l'ultime heure et termine au-dessus de l'équilibre de quelques points. Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 0,06% 7 861,96 points SBF 120 + 0,01% 5 965,86 points DAX + 0,19% 24 272,54 points FTSE 100 + 0,01% 9 131,30 points Nikkei - 0,05% 40 654,70 points Dow Jones* - 0,11% 44 583,07 points Nasdaq* + 0,28% 21 157,63 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour Depuis le 2 avril et le retentissant «jour de la Libération», les marchés financiers redoutent un impact de cette guerre commerciale sur la croissance mondiale. La plupart des analystes imaginaient que les premiers effets se feraient ressentir pendant l'été, mais les économies sont finalement plus résilientes que prévu. En France, le PIB a augmenté de 0,3% au deuxième trimestre, soit légèrement mieux que les prévisions (+ 0,2%). Si les PIB italien et allemand baissent légèrement de 0,1%, celui des États-Unis conserve son cap. En effet, l'activité économique a grimpé de 3% en rythme annualisé au deuxième trimestre. Le département américain du Commerce justifie cette résilience par «une baisse des importations», mais également «une hausse des dépenses de consommation». Donald Trump n'a donc pas hésité à réagir en exhortant à la Réserve fédérale américaine (Fed) de baisser les taux. En début de soirée, la Fed va rendre sa décision sur un maintien ou une baisse de ses taux d'intérêt. Les marchés financiers se sont résignés à des taux inchangés pour la cinquième fois de suite, mais d'autres surprises pourraient survenir. Pour la première fois depuis 1993, deux gouverneurs pourraient voter contre le statu quo. Christopher Waller et Michelle Bowman, deux gouverneurs nommés par Donald Trump lors de son premier mandat, penchent pour une baisse des taux dès cette réunion. Une situation qui renforcerait l'hypothèse d'une baisse en septembre. Les valeurs en vue Le Top Publicité Danone est en tête du CAC 40 lors de cette séance avec une hausse de 7,35%, à 71,24 euros. Le géant de l'agroalimentaire profite de bons résultats semestriels pour s'envoler en Bourse. Le groupe français s'appuie notamment sur une croissance de chiffre d'affaires de 4,2%, à 13,737 milliards d'euros, soit davantage que les anticipations des analystes. Le propriétaire des marques Blédina, Evian ou Activa assure une marge opérationnelle courante qui passe de 12,7% à 13,2% au premier semestre 2025. La société s'appuie notamment sur une augmentation de ses ventes, mais surtout par une forte dynamique en Chine. À l'inverse de nombreuses entreprises qui peinent à retrouver de la croissance dans ce pays, Danone compte notamment sur ses laits infantiles et sa nutrition médicale pour soutenir une croissance de 11,3% au premier semestre. Ce dernier segment est d'ailleurs devenu une source de développement : «C'est ainsi que nous avons enrichi notre portefeuille en investissant davantage dans la nutrition médicale avec l'acquisition de Kate Farms aux États-Unis et dans les biotiques de nouvelle génération à travers le rachat de The Akkermansia Company», affirme dans un communiqué Antoine de Saint-Affrique, directeur général de Danone. Retrouvez le conseil de la rédaction sur l'action Danone. Le Flop Les résultats semestriels de Clariane sont surdominés par des chiffres dans le rouge. L'exploitant de maisons de retraite fait d'ailleurs partie des plus fortes baisses du SBF 120 avec une chute de 13,56%, à 4,40 euros. La société, anciennement nommée Korian, peut se réjouir d'un chiffre d'affaires de 2,66 milliards d'euros, soit une hausse de 4,8% en base comparable sur les six premiers mois de l'année. Publicité C'est l'un des rares chiffres dans le vert puisque le reste des résultats est en baisse. En effet, l'Ebitda du groupe recule de 9,4%, soit 263 millions d'euros. La perte nette s'élève quant à elle à 47 millions d'euros, contre 28 millions d'euros lors du précédent exercice. Dans un communiqué, Sophie Boissard, directrice générale, met en cause «les conditions d'entrée en vigueur du nouveau cadre de financement du SMR (soins médicaux et de réadaptation, NDLR) décidé par le Gouvernement, marqué par des retards de mise en œuvre et des 'anomalies tarifaires', ce qui a pesé sur la performance financière du semestre». Pour autant, la société compte sur des «mesures correctrices» pour limiter les effets. Clariane se félicite également d'avoir bouclé avec six mois d'avance son plan de cession d'activités pour renforcer sa structure financière. La citation du jour « L'Europe ne se vit pas encore suffisamment comme une puissance. Pour être libres, il faut être craints. Nous n'avons pas été assez craints. […] La France a toujours tenu une position de fermeté et d'exigence. Elle continuera de le faire. Ce n'est pas la fin de l'histoire et nous n'en resterons pas là. » Durant le Conseil des ministres, Emmanuel Macron s'est exprimé sur l'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis. Quelques heures plus tard, le ministre délégué chargé du commerce extérieur Laurent Saint-Martin a affirmé que la France tente toujours de placer les vins et spiritueux dans la liste des produits exemptés de droits de douane. L'agenda du 31 juillet Ce jeudi, plus d'une trentaine de valeurs du SBF 120 vont publier leurs résultats semestriels. Une journée chargée pour les investisseurs qui vont devoir décortiquer de nombreuses publications, dont notamment celles de Renault, Schneider Electric, Société générale, Sanofi ou encore ArcelorMittal. La situation est similaire dans le reste du monde avec une avalanche de publications. Aux États-Unis, Amazon et Apple sont particulièrement attendus tout comme BMW et Deutsche Bahn en Allemagne, Rolls Roys, Shell et Unilever au Royaume-Uni, Ferrari et Enel en Italie, AB InBev en Belgique ou encore BBVA en Espagne. Comme aujourd'hui, les publications macroéconomiques seront également à l'honneur. Si les marchés financiers vont réagir à la décision de la Fed, ils s'attarderont également sur les estimations d'inflation en juillet pour la France, l'Italie, l'Allemagne et le Portugal. Les chiffres du chômage pour le mois de juin sont attendus du côté de la zone euro et de l'Italie. De leur côté, les États-Unis se tourneront davantage vers l'inflation PCE du mois de juin. Les marchés seront attentifs à la décision de la Banque du Japon (BoJ) sur sa politique monétaire.


La Presse
2 days ago
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La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur
Les économistes et les marchés financiers s'attendent largement à ce que la banque centrale maintienne son taux directeur à 2,75 %, mercredi. (Ottawa) La Banque du Canada s'apprête à dévoiler sa décision sur les taux d'intérêt mercredi matin. La Presse Canadienne Les économistes et les marchés financiers s'attendent largement à ce que la banque centrale maintienne son taux directeur à 2,75 %. Un rapport sur l'emploi étonnamment solide pour le mois de juin et des signes de persistance de l'inflation sous-jacente ont convaincu de nombreux économistes que la banque maintiendrait son taux directeur. La Banque du Canada a laissé son taux inchangé lors de ses deux dernières décisions, en attendant de plus amples précisions sur l'impact du différend tarifaire entre le Canada et les États-Unis sur l'inflation et l'économie. La décision sur les taux sera accompagnée d'un nouveau rapport sur la politique monétaire, dans lequel la banque centrale devrait présenter ses perspectives économiques, face à l'incertitude commerciale persistante. Lors de sa décision d'avril, la Banque du Canada n'a pas publié de prévisions traditionnelles, mais plutôt deux scénarios illustrant la réaction de l'économie à divers niveaux de droits de douane.


Le Figaro
4 days ago
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Bourse de Paris : l'accord commercial entre l'UE et les États-Unis plombe le CAC 40, Forvia en forte hausse
Après le soulagement d'un accord obtenu entre Bruxelles et Washington, l'enthousiasme a laissé place à la déception sur les marchés financiers. Le CAC 40 a fini par progressivement reculer lors de cette séance, notamment tiré vers le bas par les secteurs pénalisés. La tendance du marché Étonnamment, l'euphorie a gagné les places boursières européennes lors de leur ouverture ce lundi. Quelques heures après l'accord entre l'Union européenne et les États-Unis, les Bourses européennes ont démarré dans le vert. Le CAC 40 a même tenté de se rapprocher des 7 930 points, mais l'enthousiasme était un trompe-l'œil. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Si les investisseurs peuvent se satisfaire d'être fixé et ne plus subir l'incertitude, cet accord est fortement décrié sur le Vieux continent. De nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer le déséquilibre de cet accord commercial. Dans ce contexte, l'indice français a chuté au fil de la séance pour glisser sous l'équilibre au cours de l'après-midi. Publicité Le CAC 40 est notamment plombé par des secteurs désavantagés comme l'automobile, la pharmacie, les spiritueux ou les groupes de défense. Les indices américains sont en légère hausse, mais cela n'a pas enrayé la baisse des Bourses européennes. Le CAC 40 parvient néanmoins à rester au-dessus des 7 800 points à la clôture. Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 - 0,43% 7 800,88 points SBF 120 - 0,44% 5 927,66 points DAX - 1,02% 23 952,05 points FTSE 100 - 0,43% 9 067,92 points Nikkei - 1,10% 40 998,27 points Dow Jones* + 0,01% 44 905,74 points Nasdaq* + 0,25% 21 161,49 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour L'Union européenne et les États-Unis ont finalement réussi à s'accorder avant le 1er août. Ce dimanche, Donald Trump et Ursula von der Leyen ont conclu en Écosse un accord commercial qui prévoit une surtaxe douanière de 15%, contre la menace de 30% auparavant agités par le président américain. Du côté européen, les compromis sont limités à une exemption totale des droits de douane sur l'aéronautique et une réduction douanière à 15% pour les secteurs automobile et sidérurgique. Les spiritueux espèrent toujours figurer dans cet accord pour limiter la casse. En échange, l'Union européenne s'est engagée à dépenser 750 milliards de dollars dans les produits énergétiques américains, mais également d'augmenter à 600 milliards de dollars leurs investissements auprès de la première puissance économie mondiale. Si Bruxelles tente de défendre sa position d'un accord «meilleur qu'une guerre commerciale», les contestations se multiplient sur le Vieux continent. François Bayrou évoque notamment «un jour sombre» pour une Europe qui «se résout à la soumission». De son côté, l'ACEA (association des constructeurs européens automobile) salue «la désescalade», mais souligne «l'impact négatif non seulement sur l'industrie de l'UE, mais aussi sur celle des États-Unis». Les valeurs en vue Le Top Publicité La saison des résultats ne révèle pas le même sort aux équipementiers automobiles en ce mois de juillet. Après les résultats décevants de Valeo, Forvia s'en sort bien et signe la meilleure performance du SBF 120 avec une hausse de 13,43%, à 11,655 euros. Le groupe, issu du rachat de l'allemand Hella par le français Faurecia, peut notamment compter sur l'amélioration de ses marges et de sa trésorerie au premier semestre 2025. Le résultat opérationnel a grimpé de 3,1% pour apporter une marge de 5,4%, bien au-dessus des anticipations des analystes. De son côté, le cash-flow net a doublé, passant de 201 millions d'euros au premier semestre 2024 à 418 millions d'euros sur la même période cette année. Pour expliquer les bons chiffres opérationnels, la société s'appuie sur «un strict contrôle des coûts, l'impact limité des droits de douane américains et les premiers bénéfices du programme EU-FORWARD», annonce le communiqué. En revanche, la perte nette est de 269 millions d'euros est notamment due à sa restructuration, mais surtout à la fragilisation de ses activités dans l'hydrogène après le retrait de Stellantis dans le développement de cette énergie. Le groupe a toutefois confirmé ses objectifs pour 2025 et a annoncé le lancement d'un nouveau projet, nommé «Simplify», pour soutenir les coûts de restructuration d'ici 2028. Le Flop Thales (dont le groupe Dassault, propriétaire du Figaro, co-contrôle le capital avec l'État) est la plus deuxième plus importante baisse du CAC 40 lors de cette séance avec un recul de 4,33%, à 229,70 euros. L'entreprise de défense est bousculée ce lundi par une phrase sortie par Donald Trump lors de la présentation de l'accord entre l'Union européenne et les États-Unis. Publicité Le président américain a estimé que des «centaines de milliards de dollars d'équipements militaires» américains seraient achetées par les Européens. Si certains médias évoquent que ces dépenses sont comprises dans l'enveloppe de 600 milliards d'investissement aux États-Unis, l'incertitude plane sur cette question. Les actions des entreprises européennes du secteur sont donc délaissées ce lundi. Pour Thales, une autre nouvelle est venue secouer le titre. Naval Group, dont la société détient une participation de 35%, serait victime d'un acte de malveillance. Des pirates informatiques affirment détenir des données sensibles sur les sous-marins et les frégates du constructeur naval. Si l'entreprise a lancé des investigations, elle dit être la cible d'une «attaque réputationnelle, caractérisée par la revendication d'un acte de cyber malveillance». La citation du jour « À première vue, l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne n'a rien de réjouissant pour les Européens. […] L'accord permet avant tout d'échapper au scénario catastrophe : des droits de douane américains à 30 %, une escalade chaotique des représailles et une guerre commerciale totale. […] Ce n'est pas une avancée commerciale, mais un compromis diplomatique. L'UE a accepté des conditions défavorables pour préserver son alignement géopolitique. Le coût économique est réel, mais la logique stratégique implacable. » Dans une note publiée ce lundi, Apolline Menut, économiste chez Carmignac, tente d'expliquer l'accord commercial, qui semble déséquilibré vu d'Europe. L'agenda du mardi 29 juillet Les publications des résultats des sociétés vont s'intensifier dans les prochains jours. Dès demain, les investisseurs vont scruter les annonces de nombreuses entreprises comme Stellantis, Air Liquide, L'Oréal et plein d'autres encore. À New York, il faudra surveiller les présentations trimestrielles de Boeing, UPS, Mondelez ou encore Starbucks. Ailleurs dans le monde, AstraZeneca et Barclays publieront à Londres tandis que Philips est attendu aux Pays-Bas. À noter que les gouverneurs de la Fed commenceront leur réunion du mois de juillet pour trancher sur la politique monétaire américaine. Les marchés auront également un œil sur la confiance des consommateurs américains en juillet du Conference Board.


Le Figaro
23-07-2025
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Bourse de Paris : le CAC 40 rebondit avec l'accord commercial entre les États-Unis et le Japon, une valeur gagne plus de 510%
Les marchés financiers ont salué l'accord commercial entre les États-Unis et le Japon tandis qu'une valeur de la biotech voit son cours atteindre des sommets. La tendance du marché Les marchés financiers rebondissent. Ils sont portés par l'accord commercial signé entre les États-Unis et le Japon. Le Nikkei a gagné plus de 3,50%. Dès l'ouverture, les marchés européens ont gagné de nombreux points. Un élan qui n'a pas perdu de dynamique jusqu'à la clôture des marchés. Par conséquent, le CAC 40 bondit de 1,37% à 7850 points. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 1,37% 7 850,43 points SBF 120 + 1,31% 5 966,46 points DAX + 0,73% 24 217,10 points FTSE 100 + 0,47% 9 065,83 points Nikkei + 3,51% 41 171,32 Dow Jones* + 0,44% 44 700,09 points Nasdaq* + 0,15% 20 924,44 points *indice arrêté à la clôture des Bourses européennes Le fait du jour Les marchés saluent l'accord commercial signé entre les États-Unis et le Japon. Il permet d'abaisser de 25% à 15% la surtaxe douanière sur les produits de l'archipel exportés aux États-Unis à partir du 1er août. Cet accord prévoit également que les droits de douane déjà imposés aux exportations automobiles japonaises vers le sol américain soient aussi ramenés à 15%, contre 25% actuellement. Publicité Cette annonce rassure les marchés qui espèrent de nouveaux accords, notamment avec l'Union Européenne. «L'Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d'autres qui viennent», a même assuré Donald Trump mardi devant des sénateurs républicains. Les valeurs en vue Le Top Avec plus de 510% de hausse, Abivax est la valeur qui a vu son cours s'envoler de manière spectaculaire à l'ouverture. Le titre a même été suspendu pendant plusieurs minutes. La biotech, spécialiste de l'immunothérapie, a dévoilé hier des résultats positifs pour deux essais de phase 3 concernant des traitements permettant de traiter la rectocolite hémorragique dont le marché est estimé à 11 milliards de dollars. Le titre qui avait été recommandé dans le «High Five» de Portzamparc de juillet clôture à 54,30 euros versus 8,90 euros la veille. Cette envolée spectaculaire a également profité à de nombreuses biotechs comme Adocia (16,43%), Nanobiotix (16,02%) et Valneva (15,86%). Publicité Le Flop STMicroelectronics perd 4,19% à 26,98 euros et est la plus forte baisse du CAC 40. Le fabricant de semi-conducteurs ne profite pas du rebond parisien. Le titre chute après la publication de Texas Instruments, son concurrent américain, qui a perdu plus de 10% dans les échanges d'après Bourse. Certains analystes se sont montrés déçus par les chiffres publiés pourtant en ligne avec ceux du consensus. Le chiffre du jour 264 millions d'unités vendues Selon une étude du cabinet NielsenIQ, c'est le nombre de glaces vendues en France depuis le début de l'année. Il s'agit d'une hausse de 26% sur un an. L'agenda du jeudi 24 juillet La journée sera marquée par la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). L'institution devrait décider d'une pause sur la baisse de ses taux directeurs. En Allemagne, l'indice GfK de confiance des consommateurs pour le mois d'août sera publié tout comme, en France, les enquêtes trimestrielles de conjoncture dans l'industrie et dans les services, ainsi que le climat des affaires pour juillet. Aux États-Unis, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage seront dévoilées ainsi que l'indice PMI S&P des directeurs des achats des secteurs manufacturiers et des services pour le mois de juillet.


Le Figaro
18-07-2025
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Bourse de Paris : le CAC 40 à l'équilibre, Vivendi en hausse après une décision de l'AMF
Après une ouverture dans le vert, l'indice phare parisien a finalement perdu tous les gains de la journée. La tendance du marché Après une ouverture dans le vert, les marchés financiers européens ont perdu progressivement de souffle au cours de l'après-midi. Les différents résultats d'entreprises, l'incertitude sur les intentions de la Fed et la guerre commerciale ont pesé sur les investisseurs. Les principales places boursières européennes ont donc clôturé sans direction. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 0,00% 7 822,67 points SBF 120 + 0,09% 5 946,04 points DAX - 0,34% 24 287,57 points FTSE 100 + 0,22% 8 992,12 points Nikkei - 0,21% 39 819,11 points Dow Jones* - 0,36% 44 323,88 points Nasdaq* + 0,10% 20 907,38 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour Quand la Fed va-t-elle commencer à baisser ses taux directeurs ? Donald Trump n'arrête pas de montrer son impatience. De leur côté, les marchés financiers restent prudents. Les derniers chiffres de l'inflation montrent qu'il n'y a aucune urgence à baisser les taux. Toutefois, le marché du travail américain semble ralentir et c'est également, en plus de la lutte contre l'inflation, l'autre mission de la banque centrale américaine. Le marché de l'emploi aux États-Unis n'est «pas extrêmement sain», a estimé vendredi un responsable de la Réserve fédérale (Fed), Christopher Waller, lors d'une interview sur la chaîne de télévision Bloomberg. «Nous sommes dans un contexte, si l'on regarde le marché de l'emploi, où elles (les entreprises, NDLR) n'embauchent pas, elles attendent. Il ne se passe pas grand-chose et il en faut peu pour qu'il se retourne», a averti celui qui est membre du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), Il a déjà défendu l'idée d'une baisse des taux dès la prochaine réunion, prévue à la fin du mois. Publicité «Je vais tenter de les convaincre de l'intérêt de ma position, au final nous prendrons la décision que nous estimons être la meilleure compte tenu des données dont nous disposons», a-t-il ajouté vendredi sur Bloomberg. Cependant les marchés tablent plutôt sur une baisse en septembre. Les valeurs en vue Le Top Vivendi grimpe de 13,26% à 3,33 euros. Cette hausse s'explique par la décision de l'Autorité des marchés financiers (AMF) demandant à Vincent Bolloré de déposer une offre pour racheter les actions de Vivendi qu'il ne détient pas déjà, puis de déposer une offre publique de retrait. Cette décision fait suite à un litige avec une association d'actionnaires minoritaires qui contestait l'opération de scission de Vivendi en plusieurs entreprises cotées. L'AMF considère que la part de Vincent Bolloré dans Vivendi dépasse le seuil des 30 % en intégrant les actions auto-détenues par le groupe (3,7% du capital). Ce seuil déclenche en France l'obligation de lancer une offre publique obligatoire pour racheter les titres restants. Si cette décision ne remet pas en cause la scission elle-même, elle pourrait toutefois aboutir au versement d'importantes indemnités aux actionnaires. Dans un premier avis, le gendarme de la Bourse avait initialement estimé en novembre que le groupe Bolloré ne pouvait «pas être considéré comme contrôlant Vivendi», dont il détient directement 29,9%. Toutefois, la cour d'appel de Paris avait ensuite demandé à l'AMF de réexaminer sa décision, jugeant pour sa part que Vivendi était «contrôlée de fait» par le milliardaire Vincent Bolloré. Publicité Pour rappel, après la scission, Vivendi a été découpé en quatre entités cotées: Canal+ (médias) à Londres, Havas (communication) à Amsterdam, Louis Hachette Group (édition) à Paris sur le marché Euronext Growth et la holding, qui est restée en Bourse à Paris. Cette dernière continue de gérer diverses participations minoritaires (Universal Music Group, Banijay...), ainsi que l'éditeur de jeux vidéo Gameloft, acquis en 2016 et détenu à 100%. Le Flop Clariane est la plus forte baisse du SBF 120. Le titre perd 3,48% à 4,88%. Les groupe spécialiste de la dépendance gagne plus de 130% depuis le 1er janvier 2025. La citation du jour « Nous serons confrontés à des négociations extrêmement difficiles à partir de l'année prochaine » Il s'agit des propos du chancelier allemand Friedrich Merz sur la proposition de budget de l'Union Européenne pour la période 2028-2034. Il a également réaffirmé son refus d'envisager un nouvel endettement commun des 27 pays de l'UE, réclamés par certains États, sur le modèle du plan adopté pour relancer l'économie du continent face à la pandémie. «L'exception ne doit pas devenir la règle et ne doit pas donner lieu à d'autres dérogations», a-t-il dit. L'agenda du lundi 21 juillet Les marchés financiers au Japon seront fermés pour cause de jour férié et il n'y aura pas de publication d'indicateurs économiques majeurs. En France, du côté des résultats du premier semestre, les investisseurs pourront scruter les chiffres de Covivio juste avant l'ouverture des marchés.